Révélation explosive les raisons de la colère de lIran face à Mensonges dEtat avec Leonardo DiCaprio dévoilées ce soir sur Arte

Révélée à l’international par son rôle dans « Mensonges d’Etat » de Ridley Scott, l’actrice d’origine iranienne Golshifteh Farahani a dû faire face à la colère des autorités de Téhéran, allant jusqu’à être contrainte à l’exil. L’ancien journaliste de guerre devenu agent, Roger Ferris, travaillant pour la CIA au Moyen-Orient, est chargé de traquer Al-Saleem, un des chefs d’Al-Qaïda, caché en Jordanie. Pour infiltrer le réseau du terroriste, Ferris doit gagner la confiance du patron des renseignements jordaniens. Avec son chef de division roué, Ed Hoffman, supervisant depuis Washington, ils décident d’appâter Al-Saleem en lui faisant croire à l’expansion d’une nouvelle confrérie djihadiste concurrente. Mais Hoffman est-il vraiment fiable et ne joue-t-il pas un double jeu ? Ridley Scott plonge Leonardo DiCaprio dans les méandres des conflits modernes, entre Bagdad et Amman, pour livrer une intrigue captivante, mélangeant High Tech, réalité et fiction. « Mensonges d’Etat » est également marqué par la révélation d’une lumineuse actrice d’origine iranienne, Golshifteh Farahani, qui, grâce au film, met un pied en dehors des frontières de l’Iran, campant l’infirmière jordanienne Ashaï, charmant Roger Ferris. Pour ce rôle, l’actrice insiste pour garder ses vêtements et son voile, devenant ainsi symbole d’espoir et de liberté, s’imposant comme la première star iranienne à tourner dans une production américaine depuis la révolution islamique de 1979.

Cette composition déplaît fortement aux autorités de Téhéran. La tension monte encore d’un cran à l’issue d’un tapis rouge de l’avant-première aux Etats-Unis, où Golshifteh Farahani apparaît non-voilée et avec une robe décolletée. A son retour, elle est interdite de quitter le territoire, accusée d’espionnage, subissant un interrogatoire de six mois, ce qui l’empêche de se rendre à Londres pour des auditions. À la faveur d’une autorisation de sortie de territoire de vingt-quatre heures, elle s’exile en France, quittant définitivement son pays. « Je suis un arbre sans racine », confia-t-elle lors d’une interview en 2016. Si l’actrice a pu poursuivre, librement cette fois-ci, sa carrière et sa vie dans son pays d’adoption, elle confiait aussi ses craintes de mourir un jour en exil, sans avoir pu retourner en Iran.

Golshifteh Farahani, en mettant en lumière son parcours et ses défis, incarne la force et la résilience de nombreuses personnes confrontées à des difficultés similaires dans le monde. Son histoire dépasse largement le simple cadre d’une actrice célèbre, offrant un témoignage poignant de persévérance face à l’adversité.

Benjamin Lambert

Journaliste engagé depuis plus de 10 ans, Benjamin Lambert a consacré sa carrière à l'investigation et à la révélation des problématiques sociales majeures. Ayant contribué significativement à des médias réputés, il met désormais son expérience au service de BelgiumTribune.be, explorant des sujets captivants et éclairant des enjeux cruciaux de la société à travers ses articles percutants.

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