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Séisme de magnitude 6,3 au Japon : Pas d’alerte au tsunami et absence de dégâts majeurs

Une secousse tellurique d’une magnitude préliminaire de 6,3 a secoué le sud-ouest du Japon le mercredi soir sans générer d’alerte au tsunami ni provoquer de dommages significatifs, déclare le service géologique américain (USGS). L’épicentre du tremblement de terre était localisé dans un canal situé entre les îles de Kyushu et de Shikoku, à environ 18 kilomètres à l’ouest d’Uwajima, à une profondeur d’environ 25 kilomètres, rapporte l’USGS.

Pas de risque de tsunami et des infrastructures intactes

L’Agence météorologique japonaise (JMA) a affirmé qu’il n’y avait pas de danger de tsunami suite à ce séisme. De plus, l’Autorité japonaise de régulation du nucléaire a assuré que la centrale nucléaire d’Ikata, située dans la région touchée, fonctionnait de manière normale. En effet, aucune anomalie n’a été détectée à la centrale électrique d’Ikata, selon les déclarations des autorités.

La population est appelée à la vigilance

Le gouvernement japonais, par le biais de son porte-parole, Yoshimasa Hayashi, a confirmé l’absence d’alerte au tsunami et de tout incident majeur dans les centrales électriques suite à ce tremblement de terre. Cependant, il a exhorté la population à rester vigilante face aux répliques potentielles qui pourraient suivre.

Témoignage d’un habitant de la région d’Ehime

Un pêcheur de la région d’Ehime a partagé son expérience lors du séisme, déclarant avoir entendu un grondement juste avant la secousse. Il a décrit la sensation comme la plus intense de sa vie, avec des tremblements qui ont duré entre 10 et 20 secondes. Bien que quelques objets aient chuté à l’intérieur de sa maison, cette dernière n’a pas subi de dommages majeurs.

Le Japon, un pays exposé aux risques sismiques

Le Japon, situé au-dessus de quatre plaques tectoniques majeures le long de la « Ceinture de feu » du Pacifique, est sujet à une forte activité sismique, enregistrant environ 1 500 secousses par an. La plupart d’entre elles sont de faible intensité, même si les séismes les plus graves ont tendance à causer peu de dégâts. Le pays a connu son séisme le plus puissant en mars 2011, avec une magnitude de 9, provoquant un tsunami meurtrier et l’accident nucléaire de Fukushima. Malgré des normes de construction renforcées, de nombreuses structures restent vulnérables aux tremblements de terre.

Questions et Réponses:

Quelle était la magnitude du séisme au Japon?
La magnitude du séisme au Japon était préliminairement de 6,3.

Y a-t-il eu un risque de tsunami?
Non, il n’y a eu aucun risque de tsunami après le séisme.

Quelles sont les consignes de sécurité données par les autorités japonaises?
Les autorités japonaises ont demandé à la population de rester vigilant face aux répliques éventuelles.

Où était localisé l’épicentre du tremblement de terre?
L’épicentre du tremblement de terre était situé dans un canal séparant les îles de Kyushu et de Shikoku, à l’ouest d’Uwajima.

Quel était l’état de fonctionnement de la centrale nucléaire d’Ikata après le séisme?
La centrale nucléaire d’Ikata fonctionnait normalement et aucune anomalie n’a été détectée.

Quel a été le séisme le plus dévastateur au Japon?
Le séisme le plus dévastateur au Japon a eu lieu en 2011, avec une magnitude de 9, provoquant un tsunami et l’accident nucléaire de Fukushima.

Gilles Moreau https://belgiumtribune.be/

Journaliste chevronné depuis plus de 12 ans, j'ai couvert divers sujets allant de la politique nationale à l'économie mondiale. Autrefois affilié à des publications de renom, il apporte désormais son expertise à BelgiumTribune.be, analysant en profondeur les enjeux politiques et économiques qui façonnent l'avenir du pays.

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