Réaction de Sarah El Haïry à la Tweet de Marion Maréchal
La ministre déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles, Sarah El Haïry, a vivement réagi au tweet de Marion Maréchal, qualifiant ses propos d’«homophobes» et de «violents». Suite à la publication d’un message de Marion Maréchal portant sur la gestation pour autrui (GPA), les réactions ont été intenses.
Dans un post partagé sur X mardi 23 avril, la candidate Reconquête! aux élections législatives s’était interrogée sur la paternité du créateur de mode Simon Porte Jacquemus et de son conjoint, en demandant «Où est la maman ?». Cette question a suscité de vives polémiques et a été désapprouvée par Sarah El Haïry. Sur le plateau de BFMTV samedi, la ministre a exprimé ses regrets quant aux propos de Marion Maréchal, soulignant leur caractère «homophobe» et la «violence» de ses mots.
La ministre a pointé du doigt le tweet de Marion Maréchal, qu’elle estime publié à des fins électorales, mettant en danger les enfants et niant l’existence de familles homoparentales. Sarah El Haïry a souligné l’importance de protéger les droits de tous les enfants, quelle que soit la composition de leur famille, et a appelé à un débat sur la GPA en France.
Elle a affirmé que ce sujet, bien que délicat et souvent instrumentalisé, mérite d’être abordé de manière saine et sereine, sans hypocrisie. Reconnaissant les débats extrêmes autour de la GPA, Sarah El Haïry a insisté sur la nécessité de garantir la protection des enfants nés à travers ce processus.
Réactions dans la Majorité
Suite au tweet de Marion Maréchal, de nombreuses réactions ont émergé au sein de la majorité. Le député et ancien ministre des Transports, Clément Beaune, a dénoncé des propos «dégueulasses» visant une famille et des enfants. Prisca Thévenot, porte-parole du gouvernement, a condamné une «homophobie décomplexée» et «hallucinante». De son côté, l’ex-ministre du Travail, Olivier Dussopt, a défendu l’amour et le dévouement des familles homoparentales.
Il convient de rappeler la position d’Emmanuel Macron en 2017, s’opposant à la légalisation de la GPA en France, malgré les avis divergents au sein de la classe politique. La polémique autour de ce sujet complexe continue de susciter des débats et des divergences d’opinions.
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