Prépare une attaque contre lArménie Mystère chez Premier ministre arménien

Premier Ministre arménien Nikol Pachinian révèle des préparations à la guerre par l’Azerbaïdjan

Dans une récente conversation exclusive avec France 24, le Premier Ministre arménien, Nikol Pachinian, a mis en avant les craintes profondes de son pays face aux préparatifs de guerre de l’Azerbaïdjan. Malgré une réunion jugée « constructive » en Allemagne avec le président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, les actions sur le terrain contredisent les promesses de résolution pacifique de la crise entre les deux nations.

Des tensions persistantes malgré des discussions diplomatiques

Pachinian a souligné que Bakou percevait l’Arménie actuelle comme un « Azerbaïdjan de l’Ouest », une perception qui alimente les inquiétudes du Premier Ministre. Il a révélé que le président Ilham Aliev ne semblait pas enclin à rechercher un traité de paix fondé sur la reconnaissance mutuelle de l’intégrité territoriale, mais plutôt sur l’expansion des territoires azerbaïdjanais aux dépens de l’Arménie.

Réponses aux allégations d’aide militaire et de propagande

En réponse aux accusations de Bakou selon lesquelles l’aide militaire de la France aggrave la situation, Pachinian a catégoriquement rejeté ces affirmations. Il a souligné que l’Azerbaïdjan dépensait des sommes colossales dans son armement, ce qui soulève des préoccupations majeures du côté arménien.

Inquiétudes renouvelées concernant l’influence russe et les enlèvements

Le Premier Ministre a également exprimé ses inquiétudes quant aux tentatives russes de déstabilisation en Arménie, notamment l’enlèvement du déserteur russe, Dimitri Setrakov, par des soldats russes sur le territoire arménien. Pachinian a averti que de tels actes ne seraient pas tolérés et pourraient entraîner des conséquences graves.

Remise en question de la participation de l’Arménie aux alliances régionales

En abordant la participation de l’Arménie au traité de sécurité collective dominé par Moscou, Pachinian a indiqué que cette implication était actuellement gelée. Malgré cela, il a souligné que la question du maintien de la base militaire russe en Arménie n’était pas discutée pour le moment, soulevant des interrogations quant à l’avenir des relations entre les deux pays.

Répercussions possibles et nécessité du dialogue

Tout en se montrant ferme face aux défis actuels, le Premier Ministre arménien a souligné l’importance du dialogue pour résoudre les tensions régionales et éviter une escalade vers un conflit dévastateur. Il a appelé à une résolution pacifique des différends et à un engagement sincère en faveur de la stabilité dans la région.

###FAQs:

1. Quelles sont les principales préoccupations exprimées par le Premier Ministre arménien Nikol Pachinian?
Les principales préoccupations exprimées par le Premier Ministre incluent les préparatifs de guerre de l’Azerbaïdjan, les provocations territoriales et les tentatives de déstabilisation extérieures.

2. Comment le Premier Ministre a-t-il réagi aux allégations d’aide militaire de la France?
Le Premier Ministre a rejeté catégoriquement les accusations, soulignant que l’Azerbaïdjan investissait massivement dans son armement.

3. Quel événement récent a suscité des inquiétudes concernant l’influence russe en Arménie?
L’enlèvement du déserteur russe Dimitri Setrakov par des soldats russes sur le territoire arménien a ravivé les inquiétudes concernant l’ingérence étrangère.

4. Quelle est la position de l’Arménie vis-à-vis du traité de sécurité collective dominé par Moscou?
La participation de l’Arménie est actuellement gelée, soulevant des questions quant à l’avenir de cette alliance régionale.

5. Quels appels le Premier Ministre a-t-il lancés pour résoudre les tensions régionales?
Le Premier Ministre a souligné l’importance du dialogue et de l’engagement en faveur de la stabilité pour éviter une escalade vers un conflit destructeur.

6. Quelles actions le Premier Ministre arménien a-t-il prévues en cas de non-respect des demandes d’Erevan?
Il a averti qu’il y aurait des conséquences graves si les demandes d’Erevan restaient sans réponse, soulignant la nécessité de respecter le territoire et la souveraineté arméniens.