Métamorphose de la peine de mort pour Kenneth Eugene Smith: Condamné à mort aux États-Unis après avoir été l’un des deux seuls survivants d’une exécution, il doit subir une deuxième tentative d’exécution le 25 janvier, mais cette fois, à l’aide d’azote. Cela en ferait le premier individu à être mis à mort par cette méthode dans le pays.
Le 18 mars 1988, Smith a commis un meurtre avec un complice, pour la somme de 1000 dollars, sur ordre d’un pasteur qui avait une liaison extraconjugale, était endetté et cherchait à toucher l’assurance-vie de sa femme. Peu de temps après le meurtre, le pasteur s’est suicidé.
Regrettant ses actes, Smith s’est exprimé lors d’un appel téléphonique, partageant : « Je souhaite avoir agi différemment. Une seconde, un moment dans la vie d’un homme. C’était l’unique incident. Je n’ai jamais eu de problèmes avec les gardiens, ni même une seule dispute avec un codétenu en 35 ans. La violence ne définit pas qui je suis. »
Bien que le jury ait voté à 10 voix contre 1 en faveur de la prison à vie, le juge a outrepassé ce verdict, le condamnant à mort. En novembre 2022, une première tentative d’exécution par injection létale a échoué. Traumatisé et souffrant de troubles mentaux depuis, Smith doit subir une seconde tentative, cette fois-ci par inhalation d’azote, une méthode encore jamais expérimentée.
Smith exprime ouvertement son manque de préparation, partageant : « Je ne suis pas prêt. En aucun cas. Je ne suis tout simplement pas prêt, frère. » Sa plus grande crainte réside dans le risque de vomir avec le masque sur le visage, ce qui le laisserait mourir sans aide, laissant sa femme assister à cette scène épouvantable.
