Les semis retardés dans le Nord à cause de la pluie persistante

Impacts des intempéries sur les champs agricoles

En raison des intempéries, certains champs du Nord sont noyés sous les eaux, ce qui a un impact dévastateur sur les cultures. Les agriculteurs sont confrontés à des conditions météorologiques extrêmes qui stagnent dans les parcelles et entravent la croissance des semences, suscitant des craintes quant à d’importantes pertes financières.

À Spycker, dans le Nord, la parcelle de six hectares de Vincent est actuellement difficilement accessible en raison de l’eau stagnante. Cette situation rend impossible toute tentative de semis, la terre étant tellement détrempée que l’eau s’accumule dans les tranchées laissées par les engins agricoles. Vincent Dezitter, un agriculteur local, a été fortement impacté.

Il explique que leur culture de chicorée a dû être arrachée tardivement en décembre, sous de fortes pluies, entraînant des pertes estimées à environ 40% de sa récolte. De plus, cette situation compromet également la récolte suivante, prolongeant les dommages causés par les intempéries.

Les défis rencontrés par les agriculteurs

Vincent Dezitter souligne que les précipitations ne semblent pas vouloir s’arrêter, obligeant les agriculteurs à trouver des solutions pour évacuer l’eau des champs inondés. Il reste optimiste quant à des conditions météorologiques plus clémentes qui permettront enfin de semer les cultures dans des conditions adéquates.

Sur une autre parcelle à proximité, le blé semé à l’automne lutte pour pousser dans un sol gorgé d’eau. Cette situation compromet non seulement la récolte de blé, mais retarde également la plantation d’autres cultures telles que les pommes de terre, les chicorées et les betteraves.

Stockage des semences et estimation des pertes

En attendant une amélioration des conditions météorologiques, les semences sont stockées dans des hangars. Vincent Dezitter, qui exploite une cinquantaine d’hectares, évalue ses pertes liées aux intempéries à plusieurs dizaines de milliers d’euros. Cette période, généralement considérée comme une période de recharge des réserves d’eau, a connu des précipitations abondantes entre octobre et mars.

Selon les données de Météo France, le Nord-Pas-de-Calais a connu sa deuxième saison de recharge la plus pluvieuse depuis 1959, avec des cumuls de pluie atteignant 700 mm (soit une augmentation de 45 % par rapport à la normale) à la fin du mois de mars. La région a été fortement touchée par des épisodes de crues, principalement dans le Pas-de-Calais.

Perspectives d’avenir

Les agriculteurs de la région restent attentifs aux prévisions météorologiques, espérant des conditions plus clémentes pour permettre la reprise des activités agricoles. Malgré les défis actuels, ils restent résilients et cherchent des solutions pour limiter les pertes et maintenir leurs exploitations.

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FAQs:

1. Quels sont les principaux impacts des intempéries sur les champs agricoles du Nord?
Les intempéries ont entraîné l’inondation de certains champs, stagnant l’eau et empêchant la croissance des cultures, ce qui préoccupe les agriculteurs en raison des pertes financières potentielles.

2. Comment les conditions météorologiques affectent-elles les agriculteurs de Spycker?
Les conditions météorologiques ont rendu les champs difficiles d’accès, empêchant le semis des cultures en raison du sol détrempé, ce qui a entraîné des pertes de récolte pour les agriculteurs tels que Vincent Dezitter.

3. Quelles cultures ont été particulièrement touchées par les intempéries?
Le blé semé à l’automne et d’autres cultures comme les pommes de terre, les chicorées et les betteraves ont été affectés par les conditions météorologiques défavorables, entraînant des retards de croissance et des pertes potentielles.

4. Comment les agriculteurs font-ils face aux défis des champs inondés?
Les agriculteurs cherchent des moyens d’évacuer l’eau des champs inondés et de stocker les semences en attendant des conditions plus favorables pour la plantation des cultures.

5. Quelles sont les pertes estimées liées aux intempéries pour les agriculteurs de la région?
Les pertes financières des agriculteurs, telles que Vincent Dezitter, sont estimées à plusieurs dizaines de milliers d’euros en raison des intempéries prolongées et des précipitations abondantes.

6. Quelles données météorologiques récentes ont été relevées dans le Nord-Pas-de-Calais?
Selon Météo France, la région a enregistré sa deuxième saison de recharge la plus pluvieuse depuis 1959, avec des cumuls de pluie dépassant les normales saisonnières et des épisodes de crues importants, principalement dans le Pas-de-Calais.