Les dessous de la diversité dans Quotidien révélés

Les raisons de ne pas inviter de membre du Rassemblement National sur Quotidien

Une décision collective justifiée

Les responsables de l’émission « Quotidien » de Yann Barthès ont récemment témoigné devant les députés, expliquant leur choix de ne pas inviter de membre du Rassemblement national (RN) sur leur plateau. Ils ont souligné que malgré cette décision, les règles d’équilibre du temps de parole étaient parfaitement respectées. Cette exclusion des représentants du RN a été présentée comme une décision collective, motivée par la manière dont les journalistes de l’émission ont vécu les actions du parti.

Boycott et violence

Selon le producteur Laurent Bon de la société Bangumi, l’équipe de « Quotidien » a été boycottée, discréditée et agressée par le RN pendant des années. Yann Barthès, animateur et producteur de l’émission, a également exprimé son mécontentement, accusant le parti d’extrême droite d’interdire l’accès de ses journalistes à ses événements, les exposant ainsi à des violences sur le terrain.

Une audition devant la commission d’enquête

Yann Barthès et Laurent Bon ont été auditionnés par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur l’attribution des fréquences de la télévision numérique terrestre (TNT). Ils étaient accompagnés de leur journaliste Julien Bellver ainsi que de représentants de TF1, le groupe propriétaire de TMC. Cette audition faisait suite à une demande du RN, soulignant leur absence de la programmation de « Quotidien ».

Le respect de l’équilibre des temps de parole

Lors de cette audition, Yann Barthès a souligné que toutes les sensibilités politiques trouvent leur place dans l’émission et que le cadre légal de l’équilibre des temps de parole est scrupuleusement respecté. Ara Aprikian, numéro 2 du groupe TF1, a confirmé que le temps de parole était surveillé par l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom), tant en direct qu’en différé.

Les réactions et débats

Suite à ces déclarations, le député RN Thomas Ménagé a réagi, critiquant « Quotidien » pour son exclusion supposée d’une partie du spectre politique. Il a affirmé que l’émission était la seule du paysage audiovisuel français à adopter cette approche. Ces échanges ont mis en lumière les tensions persistantes entre les médias et les partis politiques, remettant en question la neutralité et l’équilibre de la couverture médiatique.

FAQs

1. Pourquoi « Quotidien » a-t-il choisi de ne pas inviter de membre du Rassemblement National ?

– « Quotidien » a pris cette décision collective en raison des interactions négatives passées avec le RN.

2. Qui était présent lors de l’audition devant la commission d’enquête ?

– Yann Barthès, Laurent Bon, Julien Bellver, et des représentants de TF1 étaient présents.

3. Comment est géré le temps de parole dans « Quotidien » ?

– Le temps de parole est surveillé par l’Arcom pour garantir l’équilibre.

4. Quelle critique a été formulée par le député RN Thomas Ménagé ?

– Il a reproché à l’émission d’exclure une partie du spectre politique.

5. Quelles sont les réactions des responsables de « Quotidien » face aux accusations du RN ?

– Ils ont affirmé respecter les règles d’équilibre et ont justifié leur décision.

6. Pourquoi le RN a-t-il demandé une audition par la commission d’enquête ?

– Le RN déplore ne pas être invité sur la chaîne et a cherché à en discuter avec les responsables.

Gilles Moreau https://belgiumtribune.be/

Journaliste chevronné depuis plus de 12 ans, j'ai couvert divers sujets allant de la politique nationale à l'économie mondiale. Autrefois affilié à des publications de renom, il apporte désormais son expertise à BelgiumTribune.be, analysant en profondeur les enjeux politiques et économiques qui façonnent l'avenir du pays.

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