La richesse insaisissable de Samuel Lewis le paysanartiste breton

Un « Paysan-Artiste » Britanique Vivant en Bretagne sans Argent

À 37 ans, Samuel Lewis, un « paysan-artiste » britannique, a choisi un mode de vie singulier en s’installant en Bretagne. Sans avoir été scolarisé ni salarié, il mène une vie presque sans argent. Sa philosophie repose sur la culture manuelle de céréales et de légumes pour subvenir à ses besoins alimentaires de base, une démarche d’autosuffisance qu’il partage avec passion.

Le Plaisir de l’Autosuffisance

Samuel Lewis est convaincu que la véritable richesse réside dans une bonne terre et tout ce qu’elle offre. Avec son père Gareth, il s’est établi sur trois hectares à Duault près de Callac, cultivant diverses cultures pour une consommation exclusivement familiale. Grâce à ses 500 arbres plantés, il produit ses propres pommes pour le cidre et du bois pour se chauffer, tout en transformant légumes et céréales en plats savoureux.

Retour à l’Ancienne

Privilégiant les méthodes traditionnelles, Samuel travaille sans l’aide de tracteurs ou de motoculteurs, utilisant des outils anciens tels que la houe, la faucille et le fléau. Son savoir-faire, transmis par des voisins plus âgés, lui permet de cultiver ses récoltes à la main, une pratique qu’il revendique fièrement comme la seule en Europe occidentale.

Un Mode de Vie Contre-Culture

Vêtu d’un pull en laine auto-fabriqué, de sabots en bois, arborant des cheveux longs et une barbe rousse tressée, Samuel Lewis incarne un mode de vie singulier, en marge de la société de consommation. Sa démarche, basée sur le rejet de la logique consumériste, le pousse à vivre en harmonie avec la nature en cultivant son jardin et en prônant la simplicité.

La Vie Moderne et l’Art de Vivre Simple

Malgré son refus de commercialiser ses produits, Samuel Lewis tire ses seuls revenus d’un livre co-écrit avec son père et d’un journal mensuel. Il vit sans dépendre de l’argent, préférant partager la maison familiale pour les repas tout en dormant dans une bâtisse sans électricité ni eau courante. Son mode de vie minimaliste et respectueux de l’environnement attire l’attention et suscite l’admiration de son entourage.

Promotion de la Vie Simple

Souhaitant partager sa philosophie de vie, Samuel Lewis utilise les réseaux sociaux pour sensibiliser à l’autosuffisance. À travers des vidéos virales et des journées portes ouvertes, il invite à découvrir son mode de vie et à envisager d’autres possibilités. Sa quête de bonheur simple réside dans sa capacité à cultiver la terre, à se nourrir sainement et à vivre en harmonie avec la nature.

###Questions courantes sur Samuel Lewis:

Comment Samuel Lewis gagne-t-il sa vie?

Samuel Lewis tire ses revenus de la vente de son livre et de son journal mensuel, tout en refusant les aides sociales.

Quelles sont les principales cultures cultivées par Samuel Lewis?

Samuel cultive principalement du seigle, du blé noir, des haricots, des pommes de terre, des fruits et des légumes du potager pour sa consommation familiale.

Quels outils utilise-t-il pour cultiver ses terres?

Samuel privilégie l’utilisation de la houe, de la faucille et du fléau, des outils anciens qu’il a acquis d’occasion ou fabriqués lui-même.

Quelle est la philosophie de vie de Samuel Lewis?

Sa philosophie repose sur l’autosuffisance, la simplicité, le respect de l’environnement et le rejet de la société de consommation.

Qu’est-ce qui le distingue en Europe occidentale?

Samuel Lewis se distingue en Europe occidentale en cultivant ses céréales à la main, une pratique rare dans le monde moderne de l’agriculture.

Comment Samuel Lewis partage-t-il sa philosophie de vie?

Samuel utilise les réseaux sociaux, les journées portes ouvertes et les formations gratuites pour partager sa philosophie de vie axée sur l’autosuffisance et la simplicité.

Laurent Dubois http://belgiumtribune.be

Fort d'une carrière de 18 ans dans le journalisme, Laurent Dubois s'est spécialisé dans la couverture approfondie des événements culturels, artistiques et historiques. Ayant travaillé avec des magazines de premier plan, il met désormais à contribution son savoir-faire pour BelgiumTribune.be, partageant des perspectives uniques sur le patrimoine culturel et l'art contemporain.

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