Florence Découvrez les secrets de la toilette du David à couper le souffle

L’Entretien Bimestriel du « David » de Michel-Ange

Un Nettoyage Méticuleux et Essentiel

Chaque jour de fermeture hebdomadaire de la Galerie de l’Académie de Florence, une tâche toute particulière est entreprise : le nettoyage complet du célèbre « David » de Michel-Ange, une statue emblématique de c’ette ville. Mesurant 5 mètres 17 de haut, socle compris, cette sculpture de marbre imposante nécessite une journée entière pour être soigneusement dépoussiérée et entretenue. Eleonora Pucci, restauratrice spécialisée dans les œuvres en pierre, est la personne désignée pour cette tâche délicate.

Un Rituel Bi-Mensuel

Tous les deux mois, Eleonora Pucci se charge de redonner tout son éclat au « David » de Michel-Ange, exposé sous une verrière du musée de l’Académie de Florence. Perchée sur un échafaudage mobile de six mètres de haut, elle utilise des pinceaux spéciaux à poil synthétique pour attirer la poussière sans toucher au marbre de Carrare. L’absorption de la poussière se fait ensuite à l’aide d’un aspirateur portatif, un processus méticuleux qui garantit la préservation de la sculpture.

Les Défis du Nettoyage

Le nettoyage du « David » est une tâche minutieuse, notamment en raison de la chevelure complexe du jeune homme. Les boucles de cheveux attirent plus d’impuretés que les parties lisses de la sculpture, ce qui demande une attention particulière. Même après plus de 150 ans d’exposition à l’abri des intempéries, la statue nécessite un entretien régulier pour préserver sa splendeur originelle.

Origine de la Poussière

La poussière qui s’accumule sur le « David » provient en grande partie des nombreux visiteurs du musée. Chaque année, entre 3 500 et 10 000 personnes viennent admirer cette œuvre d’art exceptionnelle, transportant avec eux des particules de saleté qui se déposent sur la sculpture. Pour garantir un environnement optimal, des capteurs de température et d’humidité sont également utilisés, permettant de maintenir les conditions idéales pour la préservation du « David ».

Un Examen Approfondi de la Sculpture

Outre le nettoyage régulier, chaque session est l’occasion pour Eleonora de procéder à un examen minutieux de la sculpture. À l’aide de photographies prises avant et après le nettoyage, elle traque la moindre trace de porosité ou de fragilité du marbre, en particulier au niveau des chevilles. Malgré ses plus de 500 ans, « David » demeure le symbole intemporel de la beauté et de la perfection, préservé avec le plus grand soin par l’équipe de la Galerie de l’Académie de Florence.

FAQs

1. Quelle est la fréquence du nettoyage complet du « David » de Michel-Ange?

Le nettoyage complet du « David » de Michel-Ange a lieu tous les deux mois, lors du jour de fermeture hebdomadaire de la Galerie de l’Académie de Florence.

2. Comment la poussière est-elle éliminée de la sculpture?

La restauratrice Eleonora Pucci utilise des pinceaux à poil synthétique pour attirer la poussière, qui est ensuite absorbée à l’aide d’un aspirateur portatif.

3. D’où provient la poussière qui s’accumule sur le « David »?

La poussière est principalement transportée par les nombreux visiteurs du musée qui viennent admirer la sculpture chaque jour.

4. Quelles sont les parties de la sculpture qui demandent le nettoyage le plus minutieux?

Les boucles de cheveux du « David » de Michel-Ange sont les parties qui attirent le plus d’impuretés et nécessitent une attention particulière lors du nettoyage.

5. Quels sont les dispositifs utilisés pour surveiller l’état de la sculpture?

Des capteurs de température et d’humidité sont utilisés pour maintenir des conditions optimales de préservation du « David » de Michel-Ange.

6. Depuis quand la statue originale du « David » est-elle exposée à la Galerie de l’Académie de Florence?

La statue originale du « David » a été transférée à la Galerie de l’Académie de Florence en 1873, où elle est exposée sous une verrière mettant en valeur ses courbes parfaites.

Laurent Dubois http://belgiumtribune.be

Fort d'une carrière de 18 ans dans le journalisme, Laurent Dubois s'est spécialisé dans la couverture approfondie des événements culturels, artistiques et historiques. Ayant travaillé avec des magazines de premier plan, il met désormais à contribution son savoir-faire pour BelgiumTribune.be, partageant des perspectives uniques sur le patrimoine culturel et l'art contemporain.

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