Wat Michael Jordan est à la NBA, Diana Taurasi est à la WNBA : la meilleure joueuse de basket de tous les temps. Et elle veut honorer ce nom à Paris en remportant l’or olympique pour la sixième fois avec l’équipe des États-Unis. Taurasi, Mesdames et Messieurs : à admirer ce soir au Sportpaleis.
En toute honnêteté : pour la plupart des Américains, Diana Taurasi est déjà un peu une gloire passée. Après tout, elle a déjà 41 ans – elle en aura 42 juste avant les Jeux – et son titre le plus récent de la WNBA avec Houston remonte à 2014. En 2022 et 2023, elle n’a même pas atteint les playoffs. Ce sont maintenant d’autres noms qui dominent la WNBA, comme A’ja Wilson, élue MVP des Finales de la WNBA à Las Vegas – elle ne sera pas présente à Anvers.
Pourtant, la meneuse de jeu californienne ne ralentit pas. En soi, ses statistiques ne sont pas mauvaises – elle marque en moyenne encore 16 points et a été la première à dépasser les 10 000 points dans la WNBA l’été dernier – mais c’est surtout la possibilité d’écrire l’histoire qui la maintient sur le terrain. À Paris, elle pourrait devenir la première joueuse de basket à remporter l’or olympique pour la sixième fois – elle partage actuellement le record (5) avec Sue Bird. Athènes, Pékin, Londres, Rio, Tokyo et Paris – elle était présente à chaque fois.
« Tu sais, j’y pensais récemment, mais ce n’est pas le nombre de médailles en soi qui compte », a-t-elle déclaré hier après l’entraînement du soir. « J’apprécie simplement l’ambiance de faire partie d’une équipe avec les meilleures joueuses du monde. J’ai juste eu beaucoup de chance. » Avec son long et impressionnant palmarès, Taurasi est considérée comme la meilleure joueuse de basket féminin. Elle sourit : « C’est ce qui arrive quand on joue beaucoup. Tu sais, j’ai juste saisi chaque opportunité qui s’est présentée. Que ce soit à Phoenix, avec Team USA, en Russie ou en Turquie – à chaque fois, j’ai participé. »
Un aperçu de son palmarès : trois titres de la WNBA, cinq fois meilleure marqueuse, dix fois All Star. Elle a également performé à l’étranger. Taurasi a remporté six fois l’Euroleague : trois avec le Spartak Moscou et trois avec Ekaterinbourg, où elle avait alors la jeune Emma Meesseman comme coéquipière. « Est-ce que je me souviens de la première fois que je l’ai vue ? Oui, je me souviens avoir pensé : ‘Emma Mès-se-man… Qui est-ce ? Calme et timide. Mais avant que je le sache, elle a marqué 30 points et a pris douze rebonds. (rit) Elle est simplement l’une des joueuses les plus complètes que je connaisse. Elle peut non seulement marquer, mais aussi performer dans un système – elles ne sont pas nombreuses dans ce cas. À son poste, je pense qu’elle fait partie du top trois mondial. »
Diana Taurasi, qui a épousé une ancienne coéquipière et a eu deux enfants, ne sous-estime donc pas les Belges. Même s’ils sont déjà assurés d’aller à Paris. « Nous prenons toujours la préparation aux Jeux au sérieux. Que ce soit en amical ou en finale pour l’or olympique : nous donnons toujours tout. Et nous respectons tous les pays ici également, car nous savons combien ils sont bons. Comme les Belges, avec Emma, Julie Allemand… elles sont toutes dans la liste des meilleures joueuses. Et qui ne voudrait pas se mesurer à elles? »
« Quand on participe aux Jeux, il n’y a qu’un seul objectif : décrocher une médaille. » – l’entraîneur national Méziane doit d’abord aider les Belgian Cats à obtenir un ticket olympique – Belgian Cats, plus populaires que jamais, prêtes pour un ‘asile de fous’ au Sportpaleis : « Même reconnue lorsque je mangeais un Bicky Burger sur le marché »
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