Découvrez les conclusions sur la pollution des riverains autour des broyeurs à métaux en Wallonie

Risques des Broyeurs à Métaux en Wallonie

Les premières alertes à propos des broyeurs à métaux remontent à 2016, après des campagnes menées par l’Agence wallonne de l’Air et du Climat (AwAC). À l’époque, la question des broyeurs et des risques qu’ils représentent en matière d’émissions de polluants organiques persistants (POPs) et de métaux (ETM, éléments-traces métalliques) suscitait des inquiétudes. Cela a conduit à la mise en place de normes d’émission pour les broyeurs à métaux wallons.

La Pollution Provoquée par les Broyeurs en 2019

Quelques années plus tard, en 2019, les broyeurs sont de nouveau sous les feux des projecteurs. La pollution autour d’un broyeur de Courcelles a déclenché des inquiétudes au sein de la population. En réponse à cela, les autorités wallonnes ont pris la décision de surveiller de près la pollution émanant de l’ensemble des broyeurs en Wallonie. Les sept implantations de ce type présentes en Wallonie sont concernées, notamment celle d’Obourg (CometSambre), de la région de Charleroi (Keyser à Courcelles, CometSambre à Châtelet, Derichebourg à Charleroi), du Namurois (Dubail Recycling à Beez), de la région de Liège (BST à Engis) et de la province de Luxembourg (Ecore à Aubange).

Le Monitoring de la Pollution

Pour chacun de ces sites, les autorités ont lancé un appel aux riverains volontaires pour participer au monitoring. Cependant, il est apparu que le nombre de participants était insuffisant pour tirer des conclusions significatives de cette étude de bioremédiation.

Faible Taux de Participation et Résultats Prudents

L’étude prévoyait à l’origine des prélèvements d’urine et de sang chez des adolescents habitant à proximité des broyeurs de métaux. L’objectif était de mesurer l’exposition aux polluants potentiellement émis par les broyeurs et d’évaluer les risques pour la santé. Sur les 500 adolescents ciblés, seuls 121 ont accepté de participer, représentant en moyenne 6 à 15% des volontaires. Des exceptions sont toutefois notables, notamment autour du broyeur à Obourg, où un taux de participation de 74% a été enregistré.

Analyse de la Présence de Poussières

Une deuxième phase du monitoring a consisté à analyser, à travers les sacs des aspirateurs de 180 habitations de riverains, la présence de poussières provenant des broyeurs à l’intérieur des résidences. Malgré cette analyse, la faiblesse du taux de participation a conduit à un examen prudent des résultats globaux de l’étude pour l’ensemble des 7 sites concernés, comme souligné par l’ISSeP et le SPW Environnement.

Questions Fréquemment Posées

Quelle est l’origine des premières alertes concernant les broyeurs à métaux en Wallonie?

Les premières alertes concernant les broyeurs à métaux en Wallonie remontent à 2016, après des campagnes menées par l’Agence wallonne de l’Air et du Climat (AwAC).

Pourquoi les autorités wallonnes ont-elles décidé de surveiller la pollution des broyeurs en 2019?

Les autorités wallonnes ont décidé de surveiller la pollution des broyeurs en 2019 après que la pollution autour d’un broyeur à Courcelles a suscité des inquiétudes.

Quel était l’objectif du monitoring impliquant les riverains volontaires?

L’objectif du monitoring impliquant les riverains volontaires était de mesurer l’exposition aux polluants émis par les broyeurs et d’évaluer les risques pour la santé.

Combien d’adolescents auraient dû participer à l’étude sur les broyeurs à métaux selon le plan initial?

Selon le plan initial, l’étude sur les broyeurs à métaux aurait dû inclure 500 adolescents, mais seulement 121 ont accepté de participer.

Pourquoi l’étude sur les broyeurs à métaux en Wallonie est-elle considérée avec prudence?

L’étude sur les broyeurs à métaux en Wallonie est considérée avec prudence en raison du faible taux de participation des riverains.

Quelle a été la méthode utilisée pour analyser la présence de poussières dans les habitations des riverains?

Une analyse de la présence de poussières dans les habitations des riverains a été effectuée à travers les sacs des aspirateurs de 180 résidences.

Benjamin Lambert

Journaliste engagé depuis plus de 10 ans, Benjamin Lambert a consacré sa carrière à l'investigation et à la révélation des problématiques sociales majeures. Ayant contribué significativement à des médias réputés, il met désormais son expérience au service de BelgiumTribune.be, explorant des sujets captivants et éclairant des enjeux cruciaux de la société à travers ses articles percutants.

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