Le report de la visite de Gérald Darmanin en Corse a suscité des réactions et des interrogations au sein de la classe politique. Programmé pour les 7 et 8 février, ce déplacement visait à poursuivre les discussions sur le statut de l’île, mais le ministre de l’Intérieur a décidé de le reporter de « quelques semaines » en raison de l’absence de conditions sereines. Selon le ministère de l’intérieur, la décision est également liée à l’absence de condamnation par les responsables politiques insulaires de l’envahissement de la propriété du garde des sceaux, Eric Dupond-Moretti, par des militants indépendantistes corses.
Cet incident s’est produit samedi, lorsque les militants se sont introduits dans une maison présentée comme appartenant à Eric Dupond-Moretti à Centuri, en Haute-Corse. Cette action a été qualifiée d’opération symbolique et politique par le mouvement indépendantiste Core in Fronte, visant à dénoncer les mécanismes répressifs en Corse.
Outre l’incident, le report de la visite est également justifié par l’insuffisante avancée des élus de Corse sur la copie commune qu’ils doivent présenter sur le statut de l’île. Malgré le report, le ministère de l’Intérieur a annoncé que Gérald Darmanin effectuera des consultations politiques d’élus corses cette semaine à Paris.
Il convient de noter que cette situation intervient dans un contexte où le processus politique en vue de l’autonomie en Corse fait l’objet de débats et de tensions, comme l’ont souligné certaines sources médiatiques. Dans ce contexte, il est essentiel de veiller à ce que les discussions et les actions politiques se déroulent dans un climat serein et constructif pour l’ensemble des parties prenantes.
