Révélation choquante Hugo Broos le Héros en Afrique du Sud envisage de mettre un terme à sa carrière après la CAN Découvrez les raisons de sa solitude croissante

Qualifié pour les quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), le coach belge Hugo Broos est actuellement ravi de sa situation en Afrique du Sud. Cependant, sa position à la tête de l’équipe des Bafana Bafana n’est pas garantie au-delà de la compétition.

Depuis qu’il a été nommé sélectionneur de l’Afrique du Sud en mai 2021, Hugo Broos jongle entre la Belgique et son lieu de travail. « Quand je quitte ma maison, je pars en Afrique du Sud pour environ deux mois, puis je reviens en Belgique pendant quelques semaines », a-t-il partagé avec Nicolas Lesecque. « Contrairement à mon expérience au Cameroun, où j’ai été sélectionné en 2016 et 2017, il y a davantage de joueurs évoluant dans le championnat local que je suis obligé de suivre. La famille me manque, ce n’est pas facile tous les jours, mais je ne me plains pas. Je savais en signant ici que cela pourrait arriver, cela fait partie du boulot. »

Malgré son séjour en Afrique du Sud, Broos ne se sent pas dépaysé. « La vie est similaire à celle en Belgique », explique-t-il. « Si vous vous promenez dans la rue où j’habite, vous ne pourriez pas deviner que vous vous trouvez en Afrique. En revanche, Johannesburg est dangereuse. C’est une différence avec le Cameroun, où même la capitale Yaoundé était véritablement une ville africaine. Je ne peux pas me plaindre. »

Alors que l’Afrique du Sud a atteint les quarts de finale de la CAN après avoir éliminé le Maroc, l’avenir de Broos demeure incertain. « On ne sait jamais ce qui peut se passer dans la vie d’un entraîneur. Au vu des résultats, mon contrat jusqu’en 2026 ne devrait pas poser de problème. Cependant, je dois être honnête. À 71 ans, la fin se rapproche. Je sens que certaines choses sont moins agréables qu’auparavant. Après la CAN, je vais évaluer la situation et discuter avec les responsables de la Fédération pour déterminer si nous devons poursuivre ensemble ou prendre des chemins séparés. Ce sera principalement lié à des questions telles que l’éloignement de la famille et la solitude qui devient de plus en plus difficile à supporter. Nous verrons. »

Benjamin Lambert

Journaliste engagé depuis plus de 10 ans, Benjamin Lambert a consacré sa carrière à l'investigation et à la révélation des problématiques sociales majeures. Ayant contribué significativement à des médias réputés, il met désormais son expérience au service de BelgiumTribune.be, explorant des sujets captivants et éclairant des enjeux cruciaux de la société à travers ses articles percutants.

Tu pourrais aussi aimer